Ventilation

Partager l'article
Partager sur Twitter
Partager sur Facebook
Partager sur Linkedin

Publié le 12 juin 2017


Respiration, cuisson gaz, chauffage par combustion, humidité... Autant de sources de pollution de l'air intérieur qui le rendent généralement plus toxique que celui de l'extérieur ! Les maisons deviennent de plus en plus étanches afin de limiter nos consommations énergétiques. C'est pourquoi, depuis 1969, la ventilation des logements est obligatoire pour évacuer les polluants.
Attention, ce n'est pas parce que vous avez une maison perspirante que vous devez vous passer d'une ventilation. Les murs gèreront l'humidité, mais n'évacueront pas les polluants présents dans l'air. Le principe de la ventilation est simple : on aspire l'air vicié des pièces humides comme la cuisine ou la salle de bains et la dépression créée fait que de l'air neuf s'introduit par des bouches de ventilation placées dans les pièces à vivre (salon, chambres...).   Il existe plusieurs types de ventilation :  
La VMC (ventilation mécanique contrôlée)
Simple flux, où l'air rentre par des grilles généralement placées au-dessus des fenêtres et sort par des bouches d'extraction. C'est la plus abordable financièrement et facile à mettre en œuvre, mais pas la plus performante. Dans le cas d'une VMC hygro A (plus économique à l'achat), l'entrée d'air est autoréglable, ce qui veut dire que le débit est constant. Pour une hygro B (plus économique à l'usage), l'arrivée d'air dépend également de l'humidité de la pièce.  
La VMR (ventilation mécanique répartie)
Fonctionne comme la précédente mais où chaque extraction d'air se fait par des bouches indépendante (elle ne fait pas partie d'un réseau), ce qui la rend plus facile à mettre en œuvre en rénovation.  
La VMC double flux
Elle fonctionne avec des bouches d'insufflation et d'extraction avec débits régulables. Cette VMC possède deux réseaux de gaines qui se croisent autour d'un échangeur de chaleur. Les calories de l'air vicié ne sont plus perdues, mais transférées à l'air neuf. D'où de précieuses économies d'énergie à la clé. Dans les habitats passifs, la VMC double flux constitue même la principale source de chauffage. Cependant, à cause de ce double réseau, la mise en œuvre n'est pas forcément aisée, ce qui la rend plus adaptée aux bâtiments neufs. Remarque : pour faciliter l'installation en rénovation, il existe également des VMC double flux décentralisées.
La VMI (ventilation mécanique par insufflation)
La ventilation mécanique par insufflation (VMI) fonctionne en sens inverse de la VMC? L'air extérieur est pris au niveau du toit et « poussé » vers l'intérieur dans la pièce centrale. La sortie d'air se fait par de petites grilles auto-réglables au niveau des plinthes des chambres et salles d'eau.
  Il est également possible de coupler une ventilation avec un puits canadien (réseau de gaines enfoui à environ 1m dans le sol). Ce dernier préchauffera l'air en hiver et le rafraîchira en été avant de le souffler dans la pièce, ce qui augmente le confort et les économies d'énergie.
Questions à se poser
Quel type de ventilation se prête le mieux à mon projet ? Quel type de régulation privilégier pour ma maison ? L'investissement dans une VMC double flux peut-il être pris en compte dans les apports de chauffage ?
Points de vigilance
Une ventilation demande de l'entretien : changer ou nettoyer les filtres régulièrement, dépoussiérer les bouches d'insufflation et d'extraction, changer les piles des bouches... Le dimensionnement du réseau ainsi que le réglage des bouches sont importants. Vous pouvez faire appel à un bureau d'études pour vous assister.
Sélection d'articles/dossiers pour Ventilation :
- Ventilation double-flux décentralisée - Comment choisir sa double-flux ? - Ventilation naturelle - Reportage : Une maison avec ventilation par insufflation - Schéma détaillé d'un puits canadien - Autoconstruction : Installer un puits canadien

Rechercher tous les articles parus contenant ce mot-clé.

S’inscrire à la newsletter

Recevez par mail nos bons plans, sorties, offres spéciales d'abonnement…

S’abonner au magazine

C’est grâce à vous et aux abonnements que nous continuons à produire du contenu.