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Numéro 79
la maison écologique

N°79 - Février-Mars 2014

Dossier : Isoler avec les produits de la nature A la loupe : Une maison dans un jardin d'hiver Enquête énergie : Chauffage solaire, un trésor oublié Autoconstruire : Retraités et autoconstructeurs Faites-le vous-même : Réaliser un puits et en consommer l'eau Main à la pâte : Moderne, l'enduit stuc ... Version numérique : Retrouvez vos numéros en ligne ou sur l'application. Téléchargez ou imprimez-les si besoin.  

Edito

Gaz à effet de serre, la famille s'agrandit La famille perfluoroalkylamine et les scientifiques de l'Université de Toronto viennent de nous annoncer une naissance… Un tout nouveau gaz à effet de serre découvert dans notre atmosphère?: le perfluorotributylamine ou PFTBA pour les intimes. Le nouveau né a, d'après les chercheurs, un incroyable pouvoir de réchauffement global?: environ 7?100 fois plus puissant, sur une période de 100 ans, que le petit rigolo de dioxyde carbone (CO2)?! Mais d'où vient ce monstrueux gasodonte?? Il s'agit en fait d'un gaz artificiel utilisé depuis le milieu du XXème?siècle, principalement pour la fabrication d'équipements électriques et électroniques… Mes mains en tremblent sur le clavier de l'engin électronique utilisé pour rédiger ces quelques mmmoots?! On ne connait pas encore beaucoup de choses sur le jeune et fougueux PFTBA, mais l'équipe du Canada qui a commencé à l'étudier nous affirme qu'il possède l'une des plus hautes efficacités radiatives connues pour un gaz détecté dans l'atmosphère, soit 0,86 watt par mètre carré et par partie par milliard (W/m2.ppb). À titre de comparaison, le CO2, qui sert dans ce domaine de référence, est à seulement 0,000014?W/m2.ppb. En outre, le PFTBA a la fâcheuse tendance à se plaire dans les basses couches de l'atmosphère où il peut apparemment séjourner quelque cinq cents années avant de disparaître (enfin?!) dans les plus hautes couches. Point positif - si si, il y en a un -, les scientifiques nous invitent à relativiser l'impact réel du PFTBA sur le réchauffement climatique puisque, bien qu'affreusement puissant, il est pour l'instant mesuré à des concentrations extrêmement faibles?: 0,00000018 partie par million (ppm) - à comparer aux 400 ppm pour la concentration désormais relevée du CO2. Rassurons-nous donc, la descendance des gaz à effet de serre n'est pas prête d'être menacée… Julie Barbeillon